L’Uttan, un syndicat de transporteurs routiers nigérien, s’est élevé dans un communiqué le 1er novembre contre l’augmentation des violences jihadistes sur les routes traversant la frontière entre le Niger et Burkina Faso, suite à une nouvelle attaque perpétrée la veille.
Alors que le groupe jihadiste a de nouveau frappé le Tchad, le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé une nouvelle opération militaire. Mais la menace, présente depuis des décennies, semble impossible à éliminer.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a revendiqué l’attaque d’un checkpoint militaire à moins de dix kilomètres au sud de la capitale nigérienne.
L’ancien Premier ministre nigérien s’est éteint ce 24 octobre. Plusieurs fois candidat à la présidentielle, adversaire farouche et allié de circonstance de Mahamadou Issoufou et de Mohamed Bazoum, il aura tout tenté pour accéder à la magistrature suprême, sans y parvenir.
La filiale du spécialiste français de l’uranium Orano au Niger a annoncé « suspendre » sa production à partir du 31 octobre, faute de pouvoir « continuer à travailler » face à une situation « fortement dégradée » dans le pays.
Cette décision intervient après l’accréditation, le 6 août par Niamey, de l’ambassadeur nommé par Cotonou. La frontière entre les deux pays reste, pour le moment, fermée.
L’ancien ministre de Mohamed Bazoum a été déchu de sa nationalité le 10 octobre, sur décision du président. Lequel voit en lui le chef d’une rébellion qui tente de s’affirmer depuis la France et les pays voisins du Niger.
À l’occasion de la sortie du nouvel album du groupe rock touareg d’Agadez, au Niger, focus sur le label américain, qui produit aussi Mdou Moctar, Les filles de Illighadad, Mamman Sani, Aly Bounaly Traoré…
Le général Abdourahamane Tiani a décidé d’interdire les exportations de riz et de céréales, sauf vers ses voisins de l’AES. Une mesure prise pour « protéger l’approvisionnement du marché intérieur ».
À Niamey, dans la foulée de la rupture politique avec l’ancien colon français, l’avenue Charles de Gaulle, la place de la Francophonie ou encore le monument Parfait-Louis Monteil ont été débaptisés.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont entendus, fin septembre, sur le développement d’un projet spatial avec Moscou. Un accord censé permettre des avancées technologiques, ainsi qu’une meilleure surveillance de la zone. Mais ira-t-on au-delà de l’effet d’annonce ?
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’apprêtent à sortir de la Cedeao, sa Banque d’investissement et de développement anticipe les conséquences sur son équilibre financier, tout comme sur celui des trois pays de l’AES.
Les personnalités visées sont soupçonnées « d’intelligence avec une puissance étrangère » et de « complot contre l’autorité de l’État ». Parmi elles, Rhissa Ag Boula, ex-conseiller du président renversé en juillet 2023.
L’ONG réagit après l’adoption en août d’« une nouvelle ordonnance du gouvernement du Niger établissant une base de données de personnes suspectées de terrorisme qui entrave les droits fondamentaux garantis par le droit national et international ».
Les trois pays qui composent l’Alliance des États du Sahel reprochent au journaliste, Wassim Nasr, d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel. Des accusations « dénuées de fondement », selon France 24.
L’ancien ministre nigérien Rhissa Ag Boula a annoncé la création des « Forces armées libres », un mouvement politique et militaire visant à renverser la junte au pouvoir.
LA GARDE RAPPROCHÉE – Depuis son coup d’État perpétré contre Mohamed Bazoum en juillet 2023, Abdourahamane Tiani a pris soin de donner une couleur panafricaniste et souverainiste à l’exercice de son pouvoir. Autour de lui, les activistes se pressent pour le maintenir sur cette voie, qui est aussi celle d’une rupture avec la France.
La double attaque à Bamako, menée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), vient confirmer de manière aussi meurtrière que spectaculaire l’extension de la zone d’action du groupe jihadiste dans l’ensemble du Sahel. Décryptage en infographies.
Entre Kinshasa, Kigali, Niamey et l’ONU, une partie de poker menteur se joue actuellement quant à l’éventualité d’une relocalisation en RDC de six Rwandais jusqu’ici installés au Niger et anciennement jugés pour génocide. Jeune Afrique démêle l’écheveau noué autour d’un étrange intermédiaire.
La junte nigérienne, qui dirige le pays depuis le coup d’État de juillet de 2023, fait face à une situation sécuritaire encore plus dégradée qu’avant sa prise du pouvoir.
Le chef de la junte malienne a annoncé la mise en place de nouveaux passeports biométriques au Burkina Faso, au Niger et au Mali, afin « d’harmoniser les titres de voyages dans [leur] espace commun » de l’AES.
Une ONG nigérienne déclare que, depuis le début de l’année, près de 20 000 migrants africains auraient été expulsés d’Algérie vers le Niger, dans des conditions brutales. Alger et Niamey affichent pourtant des relations au beau fixe.
Bâtie il y a près de 200 ans, la mosquée de Zinder, l’une des plus anciennes du Niger, s’est effondrée le 3 septembre en raison des pluies torrentielles qui se sont abattues dans la région centre-est du pays.
Des communes nigériennes envisagent de changer les noms de certains de leurs espaces publics. Le média russe Sputnik croit savoir que des artères pourraient être renommées en l’honneur de Vladimir Poutine.
Alors que les relations entre Paris et les pays de l’Alliance des États du Sahel sont au plus bas depuis l’arrivée des juntes au pouvoir, les ambassades françaises à Niamey, Bamako et Ouagadougou fonctionnent au ralenti dans un climat hostile.
Quinze personnes sont décédées dans la seule journée du 30 août à cause des fortes pluies qui se sont abattues dans la ville de Maradi, dans le centre-sud du pays, a annoncé ce 1er septembre le gouverneur de la région.
Les principaux chefs des armées nigérienne et nigériane se sont retrouvés à Niamey ce 28 août pour évoquer, et surtout relancer, la coopération militaire entre leurs deux pays. Une réunion loin d’être anecdotique un an après le coup d’État ayant renversé Mohamed Bazoum.
Depuis le mois de juin, les pays du Sahel subissent de fortes pluies qui perturbent le trafic régional et augmente la menace de pénuries, notamment d’hydrocarbures.