À Niamey, dans la foulée de l’arrestation annoncée d’un ressortissant français présenté comme un agent de la DGSE, une manifestation a une nouvelle fois dénoncé les présumées tentatives de déstabilisation venues de Paris.
Dans un contexte de tensions avec la junte au pouvoir à Niamey, le groupe nucléaire français a annoncé ce vendredi 15 novembre interrompre de façon temporaire le financement des activités extractives de sa filiale nigérienne afin de prioriser le « paiement des salaires ».
Depuis le début de l’année, les entreprises minières opérant au Sahel subissent les foudres des autorités du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Entre pressions financières et menaces de retrait de permis, ces multinationales doivent s’adapter aux exigences des juntes.
Le journaliste ivoiro-nigérien a été formellement inculpé, le 11 novembre, pour atteinte à la sûreté de l’État, et transféré le lendemain dans une prison située à une centaine de kilomètres de Niamey.
Le Front patriotique de libération (FPL), créé après le coup d’État militaire de juillet 2023, réclame la libération du président déchu toujours retenu en captivité avec son épouse dans leur résidence de Niamey.
Un an après l’abrogation par la junte de la loi « anti transit de migrants » au Niger, les flux migratoires pour rallier l’Algérie et la Libye ont presque doublé. Aucun effet n’est cependant encore visible aux frontières européennes, où les arrivées ont, au contraire, diminué. Décryptage en infographies.
La junte au pouvoir à Niamey a annoncé, le 5 novembre, de nouvelles sanctions contre sept proches du pouvoir civil renversé en juillet 2023. Ces personnes sont soupçonnées d’appui à des « attentats terroristes » ou « d’intelligence avec une puissance étrangère ».
La junte d’Abdourahamane Tiani a réitéré ses accusations envers la France, qui aurait, selon elle, tenté de la renverser. Paris nie, mais s’inquiète en coulisses de certaines données publiées par Niamey. Celles-ci pourraient provenir de fuites au sein des services de renseignement.
L’Uttan, un syndicat de transporteurs routiers nigérien, s’est élevé dans un communiqué le 1er novembre contre l’augmentation des violences jihadistes sur les routes traversant la frontière entre le Niger et Burkina Faso, suite à une nouvelle attaque perpétrée la veille.
Alors que le groupe jihadiste a de nouveau frappé le Tchad, le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno, a annoncé une nouvelle opération militaire. Mais la menace, présente depuis des décennies, semble impossible à éliminer.
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans a revendiqué l’attaque d’un checkpoint militaire à moins de dix kilomètres au sud de la capitale nigérienne.
L’ancien Premier ministre nigérien s’est éteint ce 24 octobre. Plusieurs fois candidat à la présidentielle, adversaire farouche et allié de circonstance de Mahamadou Issoufou et de Mohamed Bazoum, il aura tout tenté pour accéder à la magistrature suprême, sans y parvenir.
La filiale du spécialiste français de l’uranium Orano au Niger a annoncé « suspendre » sa production à partir du 31 octobre, faute de pouvoir « continuer à travailler » face à une situation « fortement dégradée » dans le pays.
Cette décision intervient après l’accréditation, le 6 août par Niamey, de l’ambassadeur nommé par Cotonou. La frontière entre les deux pays reste, pour le moment, fermée.
L’ancien ministre de Mohamed Bazoum a été déchu de sa nationalité le 10 octobre, sur décision du président. Lequel voit en lui le chef d’une rébellion qui tente de s’affirmer depuis la France et les pays voisins du Niger.
À l’occasion de la sortie du nouvel album du groupe rock touareg d’Agadez, au Niger, focus sur le label américain, qui produit aussi Mdou Moctar, Les filles de Illighadad, Mamman Sani, Aly Bounaly Traoré…
Le général Abdourahamane Tiani a décidé d’interdire les exportations de riz et de céréales, sauf vers ses voisins de l’AES. Une mesure prise pour « protéger l’approvisionnement du marché intérieur ».
À Niamey, dans la foulée de la rupture politique avec l’ancien colon français, l’avenue Charles de Gaulle, la place de la Francophonie ou encore le monument Parfait-Louis Monteil ont été débaptisés.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger se sont entendus, fin septembre, sur le développement d’un projet spatial avec Moscou. Un accord censé permettre des avancées technologiques, ainsi qu’une meilleure surveillance de la zone. Mais ira-t-on au-delà de l’effet d’annonce ?
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’apprêtent à sortir de la Cedeao, sa Banque d’investissement et de développement anticipe les conséquences sur son équilibre financier, tout comme sur celui des trois pays de l’AES.
Les personnalités visées sont soupçonnées « d’intelligence avec une puissance étrangère » et de « complot contre l’autorité de l’État ». Parmi elles, Rhissa Ag Boula, ex-conseiller du président renversé en juillet 2023.
L’ONG réagit après l’adoption en août d’« une nouvelle ordonnance du gouvernement du Niger établissant une base de données de personnes suspectées de terrorisme qui entrave les droits fondamentaux garantis par le droit national et international ».
Les trois pays qui composent l’Alliance des États du Sahel reprochent au journaliste, Wassim Nasr, d’avoir des sources dans les milieux jihadistes et de soutenir leurs actions au Sahel. Des accusations « dénuées de fondement », selon France 24.
L’ancien ministre nigérien Rhissa Ag Boula a annoncé la création des « Forces armées libres », un mouvement politique et militaire visant à renverser la junte au pouvoir.
LA GARDE RAPPROCHÉE – Depuis son coup d’État perpétré contre Mohamed Bazoum en juillet 2023, Abdourahamane Tiani a pris soin de donner une couleur panafricaniste et souverainiste à l’exercice de son pouvoir. Autour de lui, les activistes se pressent pour le maintenir sur cette voie, qui est aussi celle d’une rupture avec la France.
La double attaque à Bamako, menée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), vient confirmer de manière aussi meurtrière que spectaculaire l’extension de la zone d’action du groupe jihadiste dans l’ensemble du Sahel. Décryptage en infographies.
Entre Kinshasa, Kigali, Niamey et l’ONU, une partie de poker menteur se joue actuellement quant à l’éventualité d’une relocalisation en RDC de six Rwandais jusqu’ici installés au Niger et anciennement jugés pour génocide. Jeune Afrique démêle l’écheveau noué autour d’un étrange intermédiaire.